Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

ACTIVITES PROFESSIONNELLES

Conseil culinaire et
Accords mets-vins


Atelier enfants et adultes 

 

Blog sur les vins de la Vallée du Rhône  logo_cdrnews.jpg 

Blog de cuisine pour enfants
Trois petits tours et cuisinons !


PARTENARIAT 
Maison d'hôte les Santolines 

 

Translation
In english
Auf Deutsch

Liens à suivre
blogs, communautés et sites...

Pour ne rien manquer
 
twitter.jpg Follow Me on Pinterestfacebook.jpg

Au Fil Des Mois...

PANEM ET CIRCENSES !

Jeux glou et miam
de la blogosphère
 

Jeux à retrouver ici

1 février 2011 2 01 /02 /février /2011 07:41

Après ce "tartare" de canard à la tomate confite, griotte et sésame, le plat accompagnant le Champagne Veuve Clicquot rosé 2002 fut une mosaïque de veau et potimarron accompagné d'une purée de topinambour et d'une sauce café/sésame.

Ce plat est inspiré d'un autre réalisé par Laurent Azoulay du Saule Pleureur pour le Veuve Clicquot Vintage rosé 2002, précisément ! Contre toute attente la sauce café/sésame un peu amère n'a point déplu à mon goûteur (il faut dire que j'avais limité volontairement l'amertume). Le plat s'est bien assorti au champagne, j'ai bien fait de suivre la piste d'un chef qui s'y était déjà frotté avant moi !

Pour une autre présentation cubique d'une viande, il y a eu du veau en croûte d'épice ou du boeuf en croûte de sarrasin. Sinon avec du Champagne rosé, si vous préférez, l'écrevisse se marie très bien... Demain, c'est la Chandeleur, alors je vous fais patienter pour le dessert de ce repas. Rendez-vous dans quelques jours !

Edit 2/1/2011 un oubli : nous avons malgré tout testé des fromages avec le Champagne, le Saint-Nectaire, très doux et frais en bouche s'en est bien sorti, et un munster, aux qualités identiques pas si mal, seul ou avec un peu de sésame grillé (attention pas le carvi ou de cumin !).

veaupotimarronsesamecafe.jpg

Ingrédients (pour deux personnes)

- 200 grammes de veau (il y aura des chutes)

- 1 potimarron (là aussi !)

- 2 gros topinambours (environ 100 grammes)

- 5 cl + 10 cl de bouillon de volaille

- 1 cuillère à soupe de crème liquide

- 1/2 cuillère à café d'huile de sésame

- 2 pincées d'agar-agar

- huile d'olive/beurre pour la cuisson du veau

- sel, poivre

pour la sauce café/sésame

- 15 cl de fond de viande (de veau idéalement)

- 5 cl de crème liquide

- 1 cuillère à café de café fort (ou 1 cuillère à soupe de café moins fort !)

- 1/2 cuillère à café de purée de sésame (tahiné)

- sel, poivre (ici cubèbe)

Préparation

Pour la sauce, réduire le fond de veau avec le café et le sésame, ajouter la crème, saler et poivrer. Réserver.

Précuire potimarron et topinambours à la vapeur. Tailler le potimarron en 5 carrés, réserver.

Finir de cuire les topinambours avec 10 cl de bouillon de volaille et 1 cuillère à soupe de crème, saler, poivrer, réserver au chaud.

Chauffer 5 cl de bouillon de volaille avec l'huile de sésame et l'agar-agar, "lustrer" les carrés de potimarrons avec ce "gel" de sésame et garder au chaud.

Poêler le veau coupé en dés (mêmes dimensions que le potimarron), dans un mélange huile d'olive/beurre.

Dresser la "mosaïque" de veau et potimarron, la purée de topinambour et la sauce sésame/café.

Partager cet article

Repost0
31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 16:01

Cette année s'est déroulé le premier concours de vignerons-cuisiniers au Sirrha, dans le cadre de Place des Vins, un concours parrainé par Inter Beaujolais et Inter Rhône. 13 vignerons-cuisiniers en compétition se sont affrontés sous les yeux du public et d’un jury de professionnels, présidé par Nicolas Le Bec. Chacun d'entre eux a choisi un chef cuisinier pour l'aider dans la préparation et le soutenir durant l'épreuve. Deux heures pour élaborer un plat, avant de le présenter au jury et d'argumenter le choix d'un accord avec un vin.

Nul doute que le paramètre mets-vins aura été essentiel lors de la délibération, tant pour l'originalité que la homard_muscatbeaumes.JPGussite de l'accord : les lauréats, Corinne Bernard pour la cave Balma Venitia (Cave de Beaumes de Venise) et Eric Sapet, chef de la petite maison de Cucuron ont magnifiquement marié le homard rôti dans sa carapace, sauce au verjus, risotto aux figues sèches et citron main de Bouddha à un Muscat de Beaumes de venise Bois Doré 2000. Le duo vauclusien a misé sur un produit noble et marin pour mettre en valeur la douceur et la subtilité de ce vin surmaturé, élévé en barrique, le moelleux du homard répondant au moelleux du vin, le dosage sucré-acide de la figue sèche et du citron confit, renforcé par l'acidulé du verjus,  créant un harmonieux équilibre avec le vin. L'harmonie était également dans l'assiette, dans un camaïeu d'ocres et d'orangés chaleureux, en accord avec le doré du Muscat.

Corinne Bernard, vigneronne et cuisinière

Corinne Bernard issue d'une famille vigneronne est également marié à un vigneron. 25 hectares de vignes dispersés entre Beaumes de Venise, Suzette et Vacqueyras, dont le célèbre Muscat apporté à la cave coopérative de Beaumes de Venise.

Tonnelle.JPGCorinne Bernard a ouvert des quatre chambres d'hôtes dans sa propriété au coeur des vignes de muscat : le Mas Evajade. Un site enchanteur, une piscine et sur demande soins et massages à domicile, que rêver de mieux à deux pas des Dentelles de Montmirail et du Mont Ventoux ? Au Mas Evajade, elle a également exercé, durant 7 ans, ses talents de cuisinière en assurant un service de table d'hôte qu'elle a depuis cessé. Elle y servait une cuisine réjouissante et gourmande à base de produits locaux et de saison, essentiellement de la gastronomie provençale. C'est donc à elle qu'a pensé Alain Ignace, ancien Président de la cave des vignerons de Beaumes de Venise. Généreuse et enthousiaste, elle a accepté d'emblée de se remettre aux fourneaux pour le concours !

Corinne et Eric, un duo en harmonie

Aussi généreux et enthousiastes l'un que l'autre, le duo constitué de Corinne Bernard et d'Eric Sapet ne pouvait que fonctionner ! Eric Sapet qui avait déjà travaillé pour Balma Venitia, a été immédiatement pressenti pour devenir le "coach" de Corinne. Il a tout de suite accepté sa mission et proposé une recette audacieuse, lors d'un premier rendez-vous avec son élève. Lors du deuxième rendez-vous, Eric Sapet a réalisé cette recette en montrant à Corinne les tours de main, les petits secrets et les astuces dont il est généralement prodigue. Au cours des troisième et quatrième rendez-vous, Corinne a officié sous l'égide de son professeur, s'exerçant pour la première fois à la cuisson du homard. Car ce n'est pas rien, 8 homards à décarapaçonner le jour J ! Avec de la concentration, de la précision et les conseils avisés du chef, notre cuisinière vigneronne est venu à bout de ses homards avec brio et a donc remporté le Premier Prix de cette première édition du Concours de vignerons-cuisiniers !1er_bernardcorinne_ericsapet.jpg

Les deux premières photos sont de Corinne Bernard, la troisième de Cédric Soulier pour le Sirha.

Partager cet article

Repost0
31 janvier 2011 1 31 /01 /janvier /2011 06:59

veuveclicquotrose2002Si vous êtes amateur de littérature et d'histoires proustiennes, vous avez du croiser ce parallèle entre un écrivain dandy et un grand Champagne. C'est d'un Veuve Clicquot rosé Vintage 2002 qu'il s'agit et d'un repas décliné autour de cette cuvée ancienne, créée en 1818 par Madame Clicquot.

Petite rappel : le Champagne Veuve Clicquot Vintage Rosé est un assemblage subtil, le millésime 2002 est composé de 60 % de Pinot Noir, de 7 % de Pinot Meunier et de 33 % de Chardonnay, auxquels ont été ajoutés 15 % de Pinot Noir de Bouzy). "Le choix de l'origine des raisins est primordial et donnera ses lettres de noblesse à la cuvée" : 17 Crus, classés en "Grands et Premiers crus" composent cette cuvée, situés dans la Montagne de Reims, (avec par exemple des Pinot Noir de Verzenay Grand Cru ou des Pinot Meunier de Ludes en Premier Cru),  dans la Grande Vallée de la Marne (Pinot Noir d'Aÿ Grand Cru) et enfin au sein de la Côte des Blancs où Le Mesnil / Oger constitue l'un des plus beaux vignobles de Chardonnay (Grand Cru).

Il s'agit d'un Champagne de gastronomie, aux notes épicées et de fruits rouges, une bouche pleine de fraîcheur et de vinosité, derrière un parfum un peu floral mais surtout fruité. Viande rouge ? Je n'ai pas osé aller jusqu'au bout, j'ai tenté le veau marié au potimarron, avec une sauce sésame/café, et le canard pour débuter le repas, mi-cuit (là encore je n'ai pas osé tenter le cru d'un vrai tartare devant les réticences de mon goûteur N°1). Le canard est poêlé vivement, juste un aller-retour et mariné dans une sauce à base de griotte, tomate séchée, framboise et sésame, avec un peu d'estragon. Plutôt un bel accord avec le Champagne, avec des notes intéressantes en rétro-olfaction et surtout une mise en valeur agréable de la chair du canard. Reste à savoir ce que cela aurait donné avec une chair crue...

NB plus une mise en bouche qu'une entrée, mais rien de vous empêche d'y ajouter de la mâche (ou une autre salade) et des framboises (décongelées en cette saison) pour composer une véritable entrée gourmande...

Un autre tartare avec un Champagne rosé ? Je vous suggère ce tartare de veau vanillé à la mangue.

canardtomatesecheegriottesesame.jpgIngrédients

- 60 grammes de chair de canard (ici dans du magret)

- 1 pétale de tomate séchée (6/7 grammes)

- 3 griottes (15 grammes)

- 1 cuillère à café de vinaigre de framboise

- 1 cuillère à café de jus/pulpe de framboise

- 1 cuillère à café d'huile de sésame

- 3 cuillères à café d'huile d'olive douce

- quelques feuilles d'estragon (pas trop, il repousse à peine)

- QS sésame grillé

- sel, piment d'Espelette

Préparation

Poêler rapidement le canard (dans la graisse rendue pas sa peau) taillé en fin escalope (2 dans l'épaisseur) en gardant l'intérieur cru. Couper en tout petits dés et mélanger avec vinaigre et pulpe de framboise, les huiles, ajouter tomate séchée, et griottes et estragon haché. Saler, pimenter et réserver au frais une heure.

Sortir un quart d'heure avant de servir à température ambiante.

-

Partager cet article

Repost0
29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 23:00

galetteroisyinyang.jpgAvec un reste de pâte feuilletée du commerce, une fausse pâte feuilletée au petite suisse cacaotée, une crème d'amande nature et une autre chocolatée, j'ai réalisé une dernière galette des rois pour 2011 : yin & yang, bicolore noir & blanc, positif-négatif : un côté de pâte noire-cacao enferme la crème nature, blanche, tandis que de l'autre côté, la pâte nature couvre la crème noire chocolatée. A refaire l'an prochain, avec une pâte feuilletée maison nature et une maison cacao pour un meilleur rendu... Mais c'était très sympa à faire et à manger !

 

galetteroisyinyang2.jpg

Partager cet article

Repost0
29 janvier 2011 6 29 /01 /janvier /2011 07:31

Après l'assiette de blanc de seiche façon Mondrian, il est resté du blanc de seiche que j'ai juste fait sauter à l'huile d'olive, puis mis à mariner avec du jus et du zeste de citron-bergamote (ou limette, pour en savoir plus, cliquez ici) et de la coriandre. Avec un peu de chou de Bruxelles, cela nous a fourni une petite assiette très goûteuse ! Une entrée mais si vous doublez les quantités vous aurez un plat plus nourrissant.saladeseichechoubruxellesbergamotecoriandre.jpg

Ingrédients (pour 4 entrées ou 2 plats)

- 1 petit blanc de seiche

- 1 citron-bergamote (autrement appelé limette)

- 3 ou 4 choux de Bruxelles

- 3 cuillères à soupe d'huile d'olive (+QS cuisson)

- 1 cuillère à café de cébette émincée

- 1 cuillère à café de coriandre ciselée

- huile d'olive

- sel, poivre

Préparation

Faire sauter à l'huile d'olive la seiche coupée en carrés. Etuver en les gardant croquants, les choux de Bruxelles émincés (comme dans cette forêt de choux). Mélanger l'huile d'olive, la cébette, la coriandre avec 1 belle cuillère à soupe de jus de citron-bergamote, 2 pincées du zeste, saler, poivrer. Mélanger avec les carrés de seiche et ajouter les choux de Bruxelles. Réserver au frais et servir à température ambiante.

Partager cet article

Repost0
28 janvier 2011 5 28 /01 /janvier /2011 06:40

Le Vendredi du Vin, 32ème du nom, me conduit sur les pentes, ici douces et sinueuses, de la littérature et du vin, puisqu'Hub, auteur de l'Oenothèque, nous convie aux mots du vin (et non aux maux...). Pour les curieux de "lettres et litres", rendez-vous aussi sur la page Facebook des Vendredis du Vin...

D'Homère à Rabelais, de Beaudelaire à Zola, il y a l'embarras du choix pour aborder le sujet. Pour ma part, je suis encore sous l'emprise du Champagne, ce vin pétillant, festif et léger, qui me fait immanquablement penser à Marcel Proust. proustEsthète, un peu dandy, gourmet, il fréquentait les tables de la "belle société" autant que celles du peuple : salons littéraires, cafés, cabarets, voire maisons closes, mêlant une curiosité un peu  vicieuse, l'intérêt véritable pour les âmes (celles des demi-mondaines autant que des aristocrates) et surtout, le paysage social étendu dont il avait besoin pour écrire son oeuvre...

veuveclicquotetiquette.jpgLe Champagne était alors une boisson un peu sulfureuse, celle que l'on retrouve tant dans le "Nana" d'Emile Zola, celle que l'on buvait au spectacle, en galante compagnie ou entre amis fréquentant les mêmes cercles.

Certes, Marcel Proust était grand buveur de thé, largement mis en scène dans Du côté de chez Swann", de café dont il buvait des litres, l'eau minérale lui tenait souvent lieu de petit déjeuner au sortir de soirées auparavant "arrosées",  tandis que le lait était pris comme une nourriture ordinaire et quotidienne (jusqu'à 1 litre par jour). Et c'est bien une bière glacée que l'on courut lui chercher au Ritz tandis qu'il était sur son lit de mort. Il appréciait le vin et le Champagne, mais n'en buvait plus à la fin de sa vie, pas plus qu'il ne mangeait vraiment. Il en faisait acheter en revanche : vins fins aux repas et Champagne Veuve Clicquot, son préféré. "En dehors des dîners, c'était du Champagne - Veuve Clicquot uniquement - ou du porto", rapporte Céleste Albaret qui l'assista dans sa vie quotidienne en 1914 et 1922, dans Monsieur Proust. C'était aussi, semble-t-il, une médication contre ses violentes crises d'asthmes qui, depuis l'enfance, le tenaient prisonnier de son corps. Il écrit dans A la recherche du temps perdu : "Depuis longtemps déjà j’étais sujet à des étouffements et notre médecin, malgré la désapprobation de ma grand’mère, qui me voyait déjà mourant alcoolique, m’avait conseillé outre la caféine qui m’était prescrite pour m’aider à respirer, de prendre de la bière, du champagne ou du cognac quand je sentais venir une crise".

C'est ainsi que je l'imagine le mieux, non pas enfermé dans sa chambre, brassant ses milliers de papiers, écrivant sans relâche ou faisant la lecture à ses amis. Non, j'aime l'idée d'un Marcel Proust élégant, distingué, un peu en retrait et observateur, un verre de Champagne à la main. Idéalement au Ritz, sa "résidence secondaire" - où il a laissé son nom à l'une des chambres raffinées -, après un fameux dîner de 1907 qui lui coûta 700 francs. "Puis je devins « le Proust du Ritz » (je me suis toujours demandé pour qui était la réclame que semble contenir cette formule) ; j’avais « mon » « numéro 12 » mais j’aimais aussi la salle à manger à condition qu’on fermât la galerie et que le chauffage y fût suffisant." Ou lors des dîners élégants organisés chez ses parents naguère, rue de Courcelles.

Photo recomposée Gérard Bertrandmarcel_proust_au_ritz.jpg

J'ai donc choisi un Champagne élégant digne de l'écrivain, et de sa marque favorite : Veuve Clicquot rosé Vintage 2002, excellent millésime. "Le Vintage Rosé est une véritable symphonie dont Madame Clicquot écrit la partition en 1818, en assemblant, pour la première fois, une sélection de nobles raisins noirs et blancs". Le Champagne Veuve Clicquot Vintage Rosé est un assemblage subtil, le millésime 2002 est composé de 60 % de Pinot Noir, de 7 % de Pinot Meunier et de 33 % de Chardonnay, auxquels ont été ajoutés 15 % de Pinot Noir de Bouzy). "Le choix de l'origine des raisins est primordial et donnera ses lettres de noblesse à la cuvée" : 17 Crus, classés en "Grands et Premiers crus" composent cette cuvée, situés dans la Montagne de Reims, (avec par exemple des Pinot Noir de Verzenay Grand Cru ou des Pinot Meunier de Ludes en Premier Cru),  dans la Grande Vallée de la Marne (Pinot Noir d'Aÿ Grand Cru) et enfin au sein de la Côte des Blancs où Le Mesnil / Oger constitue l'un des plus beaux vignobles de Chardonnay (Grand Cru).

Il s'agit d'un Champagne de gastronomie, aux notes épicées et de fruits rouges, une bouche pleine de fraîcheur et de vinosité, suffisamment puissante pour des viandes rouges (la Maison Veuve Clicquot suggère une marinade de boeuf épicée). A suivre, une découverte d'un repas décliné autour du Champagne Veuve Clicquot rosé Vintage 2002...veuveclicquotrose2002.jpg

Partager cet article

Repost0
26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 23:00

Après la Suède hier, l'Inde est à l'honneur aujourd'hui ! Le biryani d'agneau est un plat consommé dans le Nord de l'Inde,  et au Pakistan, il se compose de riz (basmati), d'épices douces, de viande ou de poisson, voire d'œufs ou de légumes. Le riz est précuit à l'eau puis ajouté dans le plat en fin de cuisson, avec les autres ingrédients mijotés dans le yaourt. C'est cette double cuisson qui différencie le biryani du pulao, ainsi que l'explique Appolina. Dans le dernier, le riz est sauté dans une matière grasse, on ajoute les autres ingrédients et du bouillon (cuisson "pilaf", traduction évidente de pulao ou pulav en hindi...).

On termine la cuisson du biryani au four, à couvert : le riz finit d'absorber la sauce dans son étuve, ce qui en fait un plat avec peu de sauce (cela a un peu déplu à mon mari qui préfère les curries bien "trempés"), reste que c'est un plat qui réchauffe et qui revigore, avec une saveur subtilement épicée. Et que dire des parfums lorsqu'on ôte le couvercle ! Seul bémol, l'acidité du yaourt s'est retrouvé dans le plat, la prochaine fois j'ajouterai de la crème liquide...biryaniagneau.jpg

Ingrédients

- 500 grammes d'agneau (épaule désossée)

- 250 grammes de riz basmati

- 1 yaourt (à la grecque)

- 2 grammes de gingembre frais

- 1 bâton de cannelle

- 2 étoiles de badiane

- 8/10 gousses de cardamome

- 4 clous de girofle

- 1 cuillère à café de cumin en poudre

- 1 cuillère à café de curcuma en poudre

- 1 pincée de pistils de safran

- 2 cuillères à soupe de coriandre

- 2 cuillères à soupe de menthe

- 40 grammes de ghee (ici beurre+ 1 cs huile)

- 1 oignon

- 2 gousses d'ail

- sel, poivre

Préparation

Faire infuser le safran dans un peu d'eau chaude.

Couper l'agneau en gros cubes.

Faire revenir dans le beurre et l'huile, l'oignon et l'ail émincés, ajouter ensuite la viande et le gingembre râpé, faire dorer la viande et ajouter les épices (garder 4 gousses de cardamome et 1/2 bâton de cannelle). Ajouter le yaourt et laisser mijoter 15/20 minutes.

Entretemps, faire tremper le riz 30 minutes puis le cuire à moitié dans de l’eau salée. Égoutter et réserver.
Mélanger le riz à la viande, rallonger la sauce avec de l’eau, ajouter le safran et les feuilles de menthe et de coriandre.
Couvrir la cocotte et cuire au four doux environ 30/40 minutes à 150°C (en général, il est conseillé de lutter la cocotte, je ne l'ai pas fait).

Partager cet article

Repost0
26 janvier 2011 3 26 /01 /janvier /2011 07:19

Je suis tombée il y a quelques temps, par hasard, sur le sockerkaka (prononcez "sockerkoka"), de kaka qui veut dire gâteau (consonance proche du "cake" anglais...) et socker qui signifie sucre. Le "gâteau au sucre" suédois est traditionnellement servi avec le café, il s'agit d'une sorte de génoise moelleuse ou d'un quatre-quart léger (un peu moins riche en beurre), que l'on sert parfois avec une sauce, un coulis et/ou des fruits. Ce sockerkaka a été arrosé d'une sauce express au chocolat.

Ne déchiffrant pas le suédois et devant la diversité des recettes, j'ai opté pour celle-ci, mais je ne suis pas certaine que ce soit la plus traditionnelle ! Avis aux suédoises de la blogosphère, celles qui y vivent ou qui y ont vécu, celles qui y ont leur famille ou des amis...

Et avec ce qu'il reste vous pouvez faire des punschrulle (aussi appelés "dammsugare") !sockerkaka.jpgIngrédients

- 3 oeufs
sockerkaka2.jpg- 250 grammes de sucre
- 100 grammes de beurre fondu
- le zeste râpé de 1 citron
- 4 cuillères à soupe de crème fraîche
- 200 grammes de farine
- 1 sachet de levure chimique

- beurre et sucre pour le moule

pour la sauce au chocolat

- 15 grammes de chocolat noir

- 15 grammes de chocolat au lait

- 5 ml de lait

- 1 noix de beurre

Préparation

Battre les oeufs dans une jatte avec le sucre pour obtenir une mousse légère. Ajouter le beurre fondu tiède, le zeste de citron, la crème fraîche. Battre le tout.
Mélanger la farine et la levure tamisées.
Beurrer un moule en forme de couronne (ici moule à savarin) et le saupoudrer de sucre. Y verser la pâte et
faire cuire 45 minutes à 170°C. Démouler sur un plat creux et laisser tiédir.sockerkaka3.jpg

Partager cet article

Repost0
25 janvier 2011 2 25 /01 /janvier /2011 06:40

Nous jetons trop, nous globalement en Europe ou aux Etats-Unis, car ici, il est fait très attention à la nourriture. Ma mère a connu la guerre, et elle était très à cheval là-dessus : nous ne jetions rien, et les déchets naturels terminaient (et terminent toujours) au compost, au fond du jardin de mon père : il y puise ensuite de quoi nourrir les plants de son potager (et la tortue adorait s'y enterrer en hiver, bénéficiant ainsi du gîte et du couvert !). orangesechee.jpgAussi, j'utilise souvent feuilles et fanes, je recycle le pain ou la brioche ou les biscuits en "pain perdu" ou en puddings ou encore en chapelure, pour paner tout plein de choses (comme le pain d'épices dans ces récentes truffes à la fourme d'Ambert). Et avec les agrumes ? Il y a eu la poudre d'or citron et orange pour recycler les zestes, une recette de JP, l'orange et le citron confits, base des orangettes et citronnettes (et autres préparations sucrées). Et puis, j'ai laissé sécher un peu d'écorce d'orange pour les futures daubes à la provençale...

Et que diriez-vous de pâtes de fruit à base d'épluchure d'agrumes ? Car nous mangeons en ce moment beaucoup de clémentines, il faut en profiter, c'est bientôt la fin pour les petites corses juteuses et acidulées ! Il y a aussi les oranges, gorgées de soleil et de vitamines, un peu de mandarine, de citron-bergamote... Que faire des peaux de ces agrumes ? Les recycler dans de la confiture et/ou des pâtes de fruits, selon l'envie et la quantité de "déchets" comestibles ! J'ai beaucoup aimé ces pâtes de fruits, LUI aussi (contre toute attente), mais elles se sont avérées un peu trop amères pour ces demoiselles. Elles atterrissent dont logiquement sur ce blog et non sur Trois petits tours et cuisinons ! En tout cas, je vous recommande cette astuce gourmande qui emboîte le pas des "3 recettes-0 gaspillage" de Sonia Ezgulian ! Et vous, que faites-vous pour éviter le gaspillage ?

Edit 25 janvier, 10h00 : à retester en utilisant la pectine de trognons /pelures de pommes, voire pulpe de pomme en base de ces pâtes de fruits, selon une suggestion de Blandine Vié.

patedefruitsepluchureagrume.jpg

Ingrédients

- Epluchure d'agrumes (ici 2 orange, 3 clémentine, 1 mandarine, 1/2 citron-bergamote) : après pochage, 280 grammes

- 5 ou 6 gousses de cardamome

- 1 sachet de vitpris (pectine)

- 450 grammes de sucre blond

Préparation

Ramollir les épluchures d'agrumes dans de l'eau environ 20 minutes à couvert et à feu moyen. Quand les épluchures sont tendres, enlever l'eau et mixer.

Faire infuser la cardamome dans 250 ml d'eau et faire réduire jusqu' environ 160 ml de liquide. Remettre la pâte d'pluchire d'agrumes dedans, en laissant la cardamome. Cuire doucement environ 10 minutes.

Ajouter le vitpris (mélangé avec 2 cuillères à soupe de sucre, puis dissoudre le reste du sucre à feu doux. Porter à ébullition, poursuivre la cuisson 5 minutes, enlever les gousses de cardamome et verser dans un moule tapissé de papier sulfurisé. Laisser prendre au moins 24 heures. Découper et rouler éventuellement dans du sucre. patedefruitsepluchureagrume2.jpg

Partager cet article

Repost0
24 janvier 2011 1 24 /01 /janvier /2011 16:21

Rooibos, maté, thé d'Aubrac... ces noms évoquent quelque chose ? Il s'agit de faux thés puisque tel est le sujet du jour sur Fureur des Vivres. Avec un focus sur le soba cha que j'avais déjà évcqué il y a quelque temps...

Partager cet article

Repost0

Article ? Recette ?